Rompi Cuou : l’escalier aux 83 marches qui réveille Bormes
Descendre Rompi Cuou — « Casse-cul » en provençal — c’est accepter le pacte : un souffle coupé pour un point de vue, quelques mollets qui brûlent pour un souvenir inoubliable. Ces 150 mètres de pierre en pente douce, pourtant serrés comme une échelle de bateau, relient le haut de la rue Carnot au quartier bas. Autant dire la passerelle idéale entre passé médiéval et pause-glace en bord de route.
83 marches… et une sacrée histoire
| Repère | Détail |
|---|---|
| Longueur | 150 m |
| Marches | 83, inégales mais tenaces |
| Origine du nom | Rompi Cuou = « Casse-cul » (dialecte provençal) |
| Fonction première | Écouler les pluies torrentielles via un caniveau central |
Au XIIIᵉ siècle, Bormes se perche pour se protéger. L’eau, elle, prend la tangente : de violents orages dévalent la colline, creusant des rigoles naturelles. Les habitants domptent la pente à leur manière : un escalier s’impose, large d’à peine deux épaules, pour permettre aux mulets — puis aux piétons — de circuler sans glisser dans la boue. Le caniveau est laissé à ciel ouvert : sa rigole file comme une flèche et raconte chaque saison de pluie.
Pourquoi « Casse-cul » ?
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Hauteur variable : certaines marches frisent 25 cm d’un côté, 15 cm de l’autre.
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Pierre polie : six siècles de semelles et de sabots rendent la surface aussi lisse qu’un galet.
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Virage espiègle : la volée s’infléchit par endroits ; on croit arriver en bas, il reste dix marches.
Moralité ? Adaptez votre pas et gardez les mains libres : le selfie peut attendre le replat final !
Mode d’emploi pour randonneur urbain
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Chaussure à semelle souple — la pierre vous remerciera.
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Pause photo à mi-chemin — regardez derrière vous : le clocher de la tour de l’Horloge s’aligne pile sur l’axe de l’escalier.
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Sprint final ou marche contemplative ? Les deux sont permis ; comptez moins de cinq minutes, même en flânant.
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Récompense gourmande — un verre de citronnade locale ou une infusion Odyssey vous attend au bas de la pente.
À vous de jouer
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Option sport : faites l’aller-retour pour doubler la mise — 166 marches, cardio garanti.
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Option balade : descendez, explorez les ruelles basses, remontez par la place Lou Poulid Cantoun pour boucler la boucle.
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Option photo : tentez la contre-plongée au crépuscule ; la pierre se dore, les lampes s’illuminent, l’escalier semble flotter.
Rompi Cuou n’est qu’une étape : demain, mettez cap sur la Baie turquoise ou les Collines sauvages. Chaque sachet Odyssey prolonge la route ; chaque marche, chaque gorgée, ajoute une page à votre carnet de voyage.
Prenez votre souffle… et descendez !