L’histoire du chanvre : attention aux idées reçues !

Le mot chanvre a presque une connotation négative de nos jours. De nombreuses personnes l’associent aux drogues illicites ; à une certaine forme de danger. En réalité pourtant, cette plante est loin d’être nuisible sous toutes ses déclinaisons. Au contraire, et à condition de se montrer attentif aux nuances, aux variétés, elle a su se faire une place dans l’histoire et apporter ses bienfaits.

L’histoire du chanvre, c’est exactement ce que nous vous proposons de parcourir à travers ces quelques paragraphes – qu’on vous promet passionnant, d’ailleurs ! Alors, quand a-t-on commencé à cultiver et consommer cette denrée ? Quelles sont ses fonctions ? Odyssey a mené sa petite enquête pour vous !

 

Le chanvre : une plante (pré)historique


Vous ne le saviez peut-être pas, mais le chanvre a une place dans les activités humaines depuis la préhistoire. Sa popularité s’explique notamment par ses propriétés toutes particulières. Il affiche une excellente robustesse, une résistance qui le hisse au panthéon des matières textiles

Le peuple chinois ne s’y est pas trompé. Ce sont les premiers qui, plus de deux millénaires avant Jésus-Christ, ont mobilisé cette plante herbacée pour fabriquer une corde.

En élaborant cet article, nous savions que nous ne pourrions pas vous livrer tous les détails chronologiques : cela demanderait un ouvrage en tier. Si ce n’est plusieurs !

Toutefois, il est important de connaître cette base, ces prémices, pour saisir les différentes « assignations » du chanvre

Il a pu exister, à certaines périodes de l’histoire, sans même qu’on pense à le fumer. La Chine des premiers siècles, justement, en faisait du papier, et s’en servait comme base pour confectionner des vêtements.

 

Le chanvre : une affectation longtemps matérielle 


Lorsqu’on se renseigne sur le chanvre et sa place au sein des différentes civilisations antiques, il est difficile – sans que ce soit forcément impossible – de savoir dans quelle mesure il se consommait comme le cannabis de nos jours.

En ce qui concerne l’Égypte, on retrouve essentiellement, à nouveau, l’idée d’une utilisation matérielle (source). À l’âge doré des pharaons, les cordages se créaient à partir du lin… ou du chanvre, justement, comme c’était le cas en Chine.

On le consommait aussi ; cela ne semblait pas forcément récréatif pour autant. Son intérêt se voulait davantage médical. Il se serait agi d’apaiser les règles douloureuses ou de remédier, autant que faire se pouvait, au glaucome. L’administration s’opérait alors par voie buccale. On ingérait de l’huile de chanvre plus exactement l’extrait qui découlait de ses graines. 

Petite anecdote amusante au passage, qui montre à quel point retracer l’histoire est une entreprise fragile : des conclusions trop hâtives auraient été tirées concernant la présence de substances psychotropes le long des bandages de momie. Après examens et datations, ces dernières pourraient très bien venir… des égyptologues eux-mêmes, et de leurs équipes, laissant se promener les résidus de leur propre consommation là où les recherches se déployaient.

Quoi qu’il en soit, donc, la dimension textile l’emportait, que ce soit en Chine ou en Égypte. Les vertus médicinales de cette plante herbacée étaient connues, d’une certaine manière, mais dessiner les contours de sa consommation demande de rester prudent.

 

Le chanvre au Moyen-Âge : les zones d’ombre ne se dissipent pas vraiment


Ce n’est pas au Moyen-Âge que l’histoire du chanvre devient plus facile à retracer. En orient, l’on a jamais cessé de l’employer pour obtenir des vêtements. Sa belle a résistance a fait les beaux jours de nombreuses civilisations – ce dont témoignent plusieurs objets « rescapés » et conservés.

En occident, on retrouve l’incontournable Charlemagne qui, à défaut d’avoir inventé l’école (une rumeur qui a la dent dure), a promu la récolte du chanvre afin d’assurer une excellente base matérielle aux accessoires et dispositifs des troupes françaises. Sur mer comme sur terre, cette plante savait déjà jouer de ses atouts, se hissant jusqu’aux voiles des navires de guerre (source).

Quant à savoir si l’Empereur s’amusait à fumer le reste des bateaux coulés pendant la bataille… l’histoire ne le dit pas ! Mais c’est fort peu probable.

Un peu plus avéré, en revanche : Christophe Colomb, qui n’a pas non plus « découvert l’Amérique » (encore une demi-vérité chichement entretenue), a suivi les traces de notre cher carolingien. Non qu’il se soit agi d’une imitation consciente, certes, mais la flotte du plus célèbre des explorateurs bénéficiait tout autant des solides atouts du chanvre (source).

 

La Renaissance : celle de l’art peut-être… un peu moins celle du chanvre

Pour optimiser son outillage, donc, la plante herbacée trouve généralement sa place sans que cela ne vienne heurter les sensibilités.

Quand il s’agit de la consommer, en revanche… on peut dire que la tendance à la diabolisation ne date pas d’hier. Et pour le coup, le mot « diabolisation » n’a rien de métaphorique ! 

Certes, François Rabelais décrivait le chanvre comme étant une « plante merveilleuse ». Mais c’était compter sur la manière dont l’Église savait, en ces temps reculés, mettre au ban ce qu’elle considérait comme dangereux – que ce soit pour de bonnes ou de mauvaises raisons. 

Ainsi, à la même époque – et c’est cette vision qui va l’emporter – le clergé n’hésite pas à assimiler cette plante millénaire et… la sorcellerie. Durant la tristement fameuse « Inquisition », le pape tranche via l’une de ses bulles (c’est le nom qu’on donnait aux édits de Sa Sainteté) : pour simplifier, les concoctions et autres huiles obtenues à partir du chanvre sont l’œuvre de Satan.

Cette association n’empêche en rien les navigateurs et autres militaires, dans la continuité des siècles précédents, d’intégrer cette force de la nature à leurs fabrications.

Son usage curatif, lui, se marginalise. Et à mesure que l’on s’approche de notre époque, on ne peut pas dire que cet herbacé retrouve ses lettres de noblesse. Il faut attendre… ces quelques dernières années, soit depuis le milieu des années 2010 environ, pour voir poindre en occident (même s’il y avait déjà quelques exceptions – aux Pays-Bas, notamment) un début de réhabilitation.

Avant cela, les exemples d’interdiction, voire de condamnation, se multiplient. Car l’histoire du chanvre, c’est un peu de celle du vilain petit canard… chez les végétaux. 

 

Les effets du chanvre : une source d’inquiétude pour Napoléon


Revenons un peu en arrière dans notre rétrospective chanvrière. Bonaparte est connu pour son grand discours non loin des pyramides, pour son exil à l’île d’Elbe… mais peut-être un peu moins pour son implication dans la « chasse au chanvre ».

De nos jours, et c’est d’ailleurs ce qui permet sa rédemption progressive, cette plante éternelle peut être consommée en suivant certaines règles. Il est notamment question d’une limite du niveau de THC.

Inutile de préciser qu’à l’époque de la campagne égyptienne de Napoléon, soit à cheval (😉!) entre le XVIIe et le XIXe siècle, la consommation n’était pas franchement régulée. Quand les hommes de Bonaparte découvrent ce végétal aux effets psychotropes, les grandes portes dorées d’un paradis artificiel s’ouvre devant eux. Voilà une belle occasion de s’évader par l’esprit. De s’écarter des réalités terrestres, des batailles ensanglantées.

 

Quand le chanvre a failli (indirectement) tuer l’Empereur 

Le problème, c’est que si l’on en croit les travaux de restitution menés par certains experts historiens (voir notamment ici, sur le site officiel de la Fondation Napoléon), le délire dans lequel les plus « gourmands » se sont retrouvés… a mis l’Empereur dans une situation qui aurait pu lui coûter la vie.

Si l’on emploie facilement le conditionnel pour raconter cette histoire, elle n’en reste pas moins amusante : un local, ayant perdu le contrôle, aurait osé diriger le canon de son arme vers Napoléon alors qu’il chevauchait son destrier. Heureusement, cet assaillant s’est révélé piètre tireur. Il n’est guère parvenu qu’à effleurer le soulier gauche du cavalier. Mais ce dernier a voulu en (faire) tirer une leçon. D’abord en ordonnant l’exécution de l’indigène.

Puis en entérinant la prohibition du haschisch et de la graine tirée du chanvre. Il est à noter que la deuxième interdiction a quelque chose d’étrange. Elle témoigne d’une certaine méconnaissance quant aux différentes « parties » du végétal. La graine, en effet, n’est pas supposée provoquer le moindre délire psychotique. 

Toujours est-il que le 9 octobre 1800, l’histoire du chanvre a pris un tournant symbolique. C’est la première fois, autant qu’on le sache tout du moins, qu’un document vient dénoncer les méfaits de cette plante. Et qu’il en acte l’interdiction.

 

L’interdiction… mais la fascination, tout de même


Ce n’est un secret pour personne : l’inspiration des fameux poètes, au XIXe siècle, ne venaient pas que des petits oiseaux environnants leur pavillon. Charles Baudelaire, Edgar Allan Poe et Théophile Gautier, pour n’en citer qu’une grappe, n’ont pas hésité à braver les interdits pour tutoyer les muses et expérimenter les « ivresses cannabiques » (source).

Les « Paradis Artificiels » sont alors à la mode. On s’y réfugie. On s’y plaît, aussi. Et au sein des salons littéraires, les conversations à propos du cannabis vont bon train.

Ce genre d’épisodes historiques donne en partie raison à la théorie selon laquelle plus les restrictions se multiplient… plus les tentations deviennent fortes. Au XIXe siècle, justement, ce sont de véritables clubs qui s’étaient fondés. Et sans que ses membres ne cherchent à s’en cacher.


Pour encore longtemps, le chanvre va devenir ce double objet de rejet (parce qu’on craint ses effets, la manière dont il peut nuire à la santé) et de fascination (parce qu’il fait prendre à l’esprit des chemins de traverse).

Au XXe siècle, les oppositions se font de plus en plus marquées. Et la répression, dans certaines parties du monde, de plus en plus intense. On n’est pas loin de la diabolisation papale.

 

Le XXe siècle : l’ère de l’interdiction (quasi) généralisée


Le XXe siècle n’a rien eu d’un bon millésime pour le chanvre. Il perd partiellement son statut de fibre vedette dans les processus de production, au profit d’équivalents synthétiques.

La course à l’industrialisation, amorcée au XIXe siècle, fait ressortir les faiblesses de la plante en tant que base de confection. Alors certes, elle n’a pas perdu de sa fermeté, celle-là même qui lui a permis de traverser les siècles. 

Mais comparativement à ses « concurrentes », elle se révèle moins convaincante, notamment en cas de températures trop basses. Cela conduit à un délaissement, surtout en Europe. Il faut dire qu’au cours de la deuxième guerre mondiale, par exemple, des grappins dont les cordes étaient tressées de chanvre s’étaient montrées peu fiables face aux conditions météorologiques les plus rudes (source).

 

Une croisade contre le chanvre aux USA… jusqu’à une pénalisation ambiguë

 

L’aventure clandestine de la denrée se poursuit tout de même en parallèle. Selon les pays, notons d’ailleurs qu’elle a des statuts variables sur le plan légal. Pendant toute la première moitié du XXe siècle, les étasuniens ont tout levier pour en consommer – ce qui déchaîne les passions par moments. Des clans commencent à se former, avec d’un côté les « pro », de l’autre les « anti ».

Certains détracteurs n’hésitent pas à exagérer les effets psychotropes du cannabis. Non que ce soit une invention : lorsque le taux de THC (une notion qui était alors inconnue) est trop élevé, les effets sur le cerveau peuvent effectivement être dévastateurs. Néanmoins, les campagnes de diabolisation poussent le « bouchon » encore plus loin, et désignent le chanvre comme la fleur du mal, celle de tous les crimes, de toutes les violences.

Le gouvernement américain ne réagit pas tout de suite outre-mesure. 

Face à ce relatif laxisme, des voix s’élèvent. La plus… tonitruante a probablement été celle d’Harry Anslinge, chef du « Bureau of Narcotics », qui a fait de la pénalisation du cannabis un combat tout aussi politique que personnel. Tenace, il a participé (sans être le seul responsable, évidemment) à la promulgation d’une loi : la Marijuana Tax Act.

S’agissait-il d’une prohibition claire et directe ? Non. La réalité se veut plus… sournoise. Plutôt que de défendre totalement la production et la consommation du produit, les législateurs ont préféré décourager le maintient de l’industrie. Les taxes sont devenues démentielles… à tel point qu’il ne devenait quasiment plus possible de commercialiser officiellement le chanvre et ses dérivés.

 

La récréation du jazzman


En Europe, tout comme dans plusieurs pays asiatiques et africains, le cannabis est de plus en plus mal perçu au cours de la première moitié du XXe siècle. 

La convention de Genève du 17 juin 1925 a notamment donné un coup d’accélérateur à ce mouvement global de rejet. Comme on l’apprend dans ce document concernant la convention unique sur les stupéfiants (de 1961, cette fois), le terme chanvre indien était utilisé alors.

Il fut question de contrôler les stupéfiants avec une nouvelle rigueur et bien plus de coordination. Si on n’ira pas jusqu’à dire que cette date a marqué directement la « condamnation » du chanvre dans le monde, elle en a semé les premières graines. Graines de chanvre, donc 😉

Les complications et les paradoxes n’auront jamais été aussi évidents. Si l’on retourne aux USA, les années 1950/1960 apparaissent comme une période faste pour la plante… dans les coulisses. Les backstages. Les loges et les ruelles.

On s’administre volontiers l’herbacée chez les jazzmen, notamment. Oui, Duke Ellington, Thelonius Monk et autres grands pontes d’un genre musical alors en plein essor étaient dans le viseur des autorités.

Mais souvenez-vous : l’interdiction n’était pas claire. Alors pourquoi cet acharnement ? Où se situent les limites ?

 

Chanvre, cannabis… quand la notion de THC s’en mêle (et que les gouvernements s’emmêlent)


Le XXe siècle va petit à petit devenir celui de la confusion pour le chanvre. Cette même confusion qui nous a poussés, durant tout l’article jusqu’ici, à utiliser les termes cannabis et chanvre sans véritable distinction.

Car en réalité, scientifiquement – et nous allons éviter de rentrer dans les détails – la question est complexe. Le taux de THC, ou tétrahydrocannabinol, vient considérablement changer la donne.

La distinction la plus logique reviendrait à séparer…

  • Le chanvre en tant que base textile ou matériau de conception utilitaire d’une part…

  • Le cannabis en tant que denrée à consommer, fumer…

Cependant, même avec ce schéma, on est encore loin d’approcher la multiplicité des variétés et des teneurs avec lesquelles un chanvrier doit composer.

Et là où la situation devient dangereuse, c’est lorsque le consommateur ne s’embarrasse pas des subtilités, et visite les paradis artificiels sans « doser ». À ce titre, les fameuses années hippies ont donné lieu à toutes sortes de dérives. Dans une sorte de pied-de-nez aux autorités, principalement dans les pays occidentaux, les artistes et leurs publics sont allés jusqu’à faire l’apologie du cannabis, associé à la liberté et à l’anticonformisme.

 

Entre interdiction et résistance

Le grand débat lié à la dépénalisation du chanvre et de ses dérivés a fait rage tout au long du siècle. Un bras de fer s’est engagé – et le clan des « anti » l’a bien souvent remporté. Aux États-Unis, la taxation dissuasive a laissé place à une interdiction formelle dès 1970, avec le CSA (Controlled Substances Act).

La fin des années soixante et le début des années soixante-dix marque justement l’apogée du « Peace and love ». Certains ont vu en ce raffermissement des lois un message politique, allant au-delà de la mesure sanitaire. 

Évidemment, il y a des exceptions et des trajectoires parallèles. C’est ce qui rend l’histoire (en général) passionnante. Aux Pays-Bas, seulement six ans après le CSA américain, il est question d’alléger les restrictions liées à la consommation individuelle de cannabis. Même si ce n’était sûrement pas l’objectif principal de l’État néerlandais, 1976 élève cette nation européenne au rang de Terre Promise pour les afficionados du chanvre (source).

Cette posture détonne clairement avec ce qui se passe dans beaucoup d’autres pays, voisins ou plus éloignés. Alors que la répression atteint des pics aux USA par exemple, Amsterdam se transforme en capitale du pèlerinage chanvrier. Un nom a même été donné à ces voyages : le tourisme de la drogue.

 

Fin du XXe siècle – Début du XXIe siècle : le chanvre sur le chemin de la rédemption


Odyssey n’a absolument aucune vocation politique. Dans le choix de nos produits, nous respectons strictement la réglementation en vigueur. Nous ne prenons pas position sur la nécessité de dépénaliser totalement le cannabis.

En revanche, se pencher sur la « destinée » du chanvre permet de comprendre comment ce dernier a pu traîner derrière lui une si mauvaise réputation.

Oui, les feuilles de cannabis, si leur culture et leur consommation n’est pas régulée, peuvent conduire à des dérives. C’est justement par peur de ces dérives que plusieurs États ont interdit purement et simplement son commerce pendant de nombreuses années. La politique du « tout ou rien » a prédominé au XXe siècle, favorisée par une diabolisation séculaire. Pour ne pas dire millénaire.

Au XXIe siècle, la nuance reprend ses droits. Les années 2000 ont été celles des premiers assouplissements (pour les pays fermés à l’idée jusqu’ici) au sein de certains pays anglo-saxons, notamment. C’est à des fins thérapeutiques que le chanvre a repris une certaine légitimité. 

Car justement, c’est une partie de la communauté scientifique occidentale qui a amorcé la dédiabolisation du chanvre. L’isolation du THC, qui date pourtant des années 1960, a permis de tracer des frontières toujours plus nettes. De déterminer des taux propices à faire profiter des vertus du végétal sans que la nocivité ne prenne le pas. 

 

Le CBD, figure de proue du chanvre nouveau


Bon, d’accord, le CBD n’a rien de « nouveau » dans la nature. D’ailleurs, le cannabidiol (c’est son nom complet) était déjà mentionné dans des travaux datant de la première moitié du XXe siècle.

Cependant, à mesure que les travaux de recherche venant démystifier le chanvre et rationnaliser ce qu’on savait de lui, plusieurs gouvernements jusqu’ici inébranlables ont ouvert leur esprit. 

En Suisse, typiquement, une loi de 2017 a permis d’établir une distinction entre le cannabidiol et la « marijuana » traditionnelle. Le principal indice est évidemment le taux de THC. C’est lui qui sert de repère au moment de la commercialisation, entre autres critères plus complexes.

Les résidents de l’hexagone intéressés, eux, ont dû attendre jusqu’en 2023 (source). Oui, nous assistons à un tournant historique au niveau français. Et c’est ce qui permet d’ailleurs à notre boutique en ligne de vous proposer des produits parfaitement légaux et sains, invitant à apprécier les bienfaits du chanvre… sans subir les effets nocifs (addiction, délires psychotiques, pertes de mémoire…) de certaines fleurs.

 

L’histoire du chanvre : une véritable odyssée


Nous sommes arrivés au terme de notre voyage historique, consacré à une plante herbacée qui a décidemment beaucoup fait parler d’elle ! 

L’histoire du chanvre montre à quel point le rapport entre l’homme et la nature peut être complexe. Tout ce qui pousse ne devrait pas être croqué, pilé, fumé directement. On fait le même constat pour les champignons, forcément. 

Cela étant dit, lorsque les progrès scientifiques se concrétisent, lorsque nos connaissances (en botanique, ici) se précisent, il devient possible de sécuriser la consommation

Vous l’avez remarqué : les pouvoirs en place ne sont pas toujours parvenus à trouver un équilibre. Et il y a encore du travail avant que la conscience collective ne puisse assimiler toutes les subtilités. Pour beaucoup de personnes, aujourd’hui encore, le CBD, le cannabis, le chanvre… sont tous à mettre dans le même panier.

Chez Odyssey, nous avons compris les différences. Et nous mettons nos découvertes, nos apprentissages à votre service. Nos thé CBD n’auraient pas conduit à trouer à la botte de Napoléon ! Car leur recette se veut contrôlée, strictement dosée, et saine, tout simplement.

Alors évidemment, il ne faut pas sous-estimer les ravages causés par une mauvaise consommation du chanvre. Les « joints », par exemple, fumés n’importe comment et n’importe quand, sans rationalisation, ont pu conduire à des drames. Mais il serait dommage de généraliser. Lorsque les fleurs sont bien choisies, le mal se fait la malle !