L’origine du thé : découvrez l’histoire de ce breuvage hors-du-commun

Le thé n’est pas une boisson comme les autres. Son histoire remonte à de très nombreux siècles – pour ne pas dire à des millénaires. Objet de rituels, de célébrations, de cérémonies, il fascine… et déshydrate l’être humain depuis des temps reculés, avec pour contrée d’origine la Chine.

Évidemment, nous n’avons pas prévu une rétrospective complète. Il faudrait publier un ouvrage tout entier – ce qui a déjà été fait, d’ailleurs – pour rendre pleinement hommage à ce breuvage.

Mais puisque, chez Odyssey, nous cultivons une véritable passion pour le thé… nous tenions absolument à répondre aux questions les plus fréquentes à son propos. De quel pays vient-il ? Quand a-t-on commencé à déguster cette boisson ? Pourquoi occupe-t-il une place si importante dans l’histoire de l’humanité ?

Comme vous allez le constater, bien avant l’invention du thé CBD, ces précieuses feuilles avaient déjà fait le tour du monde… et des saveurs ! 

 

De quel pays vient le thé ? Quand a-t-on commencé à le consommer ?


De nos jours, cette boisson est populaire pour ainsi dire partout dans le monde. Marotte de la couronne anglaise, il est au centre de la bien-nommée cérémonie du thé au Japon. Et nous aurions tant d’autres exemples à donner.

Mais c’est bien en Chine que son destin commence. Si l’on en croit les légendes et traditions « locales », l’homme ancestral s’en est abreuvé depuis toujours. Historiquement, cela dit, il faut remonter à -2000 avant J-C (source).

On peut plus ou moins parler d’une invention. Certes, les feuilles de thé sont dans la nature – mais encore fallait-il penser à les infuser. Cette précieuse idée a permis d’obtenir une préparation planétairement adulée – et même sacrée selon les civilisations !

Pour reprendre les explications de l’historien Paul Butel dans son Histoire du thé, l’idée originelle était d’aller au-delà d’une simple déshydratation. De donner un certain raffinement au fait de boire… et aux breuvages en tant que tels. 

Le thé : bien plus qu’une boisson, depuis ses origines

Dès les premiers siècles, la consommation du thé s’est accompagnée d’une forme de ritualisation. Ses fonctions ont rapidement dépassé celle d’une simple denrée alimentaire, jusqu’à en devenir un objet de culte.

Les philosophies asiatiques, et le taoïsme en particulier, ont conféré à ces infusions une dimension spirituelle. En effet, certaines feuilles ont des vertus toutes particulières. Elles invitent à la détente, au lâcher-prise. Elles permettent de se sentir l’esprit plus léger.

Le même genre de plaisirs que procurent nos thé au CBD, variés et savoureux ; ils s’inscrivent dans cette tradition millénaire, tout simplement. Alors bien sûr, le cannabidiol n’était pas encore connu. Mais ce que nous voulons dire par là, c’est que cette boisson a d’emblée été associée à la sérénité. La chaleur et les arômes concourent à cette relaxation – à condition de savoir l’apprécier, bien sûr 😉.

L’heure du thé anglaise, la cérémonie du thé, le thé à la menthe marocain… des rituels aux quatre coins du monde


Odyssey, c’est aussi la promesse d’un voyage. Et s’il y a bien une gourmandise qui met les cinq continents d’accord, c’est le thé, justement.

Il y a des aliments, des concoctions dont la consommation est très spécifique à une région. Les anglais n’ont jamais compris pourquoi les Français étaient prêts à manger des grenouilles. Les grenouilles ne savent pas pourquoi les humains boivent des sodas – toutes ces calories, c’est indécent !

Plus sérieusement, il y a des mets « localisés » - ce n’est pas du tout le cas du thé. Boisson fédératrice par excellence, on la retrouve aussi bien au Japon (la célèbre cérémonie Cha No Yu) qu’au Maroc (où la succulente variante à la menthe symbolise l’accueil et l’hospitalité) ou évidemment en Angleterre. Au sein de la famille royale, négliger sa tasse de cinq heures, c’est pour ainsi dire un sacrilège. 

En fait, comme on l’a vu, ce rapport spécial au thé remonte à ses origines. Dès le départ, en Chine, il s’est agi de satisfaire autre chose que ses besoins biologiques. De mettre au point une boisson sociale, d’une certaine manière. Ce qui n’empêche pas de la consommer seul(e), d’ailleurs, quand les circonstances s’y prêtent. Quand un moine tibétain se retire, typiquement, il ne se refusera pas un thé vert et noir propice à l’élévation spirituelle.

 

Le théier : là où tout commence


Nous ne voulons aucun problème avec l’APRDTF (Association pour la reconnaissance des théiers français ; impossible à prononcer, essayez). C’est pourquoi nous ne négligerons pas l’arbre sans lequel aucune des cérémonies rituelles n’aurait pu voir le jour : le théier.

Parmi ses caractéristiques les plus marquantes, il y a sa robustesse et sa longévité. Plusieurs siècles sont susceptibles de s’écouler avant que le gardien des fameuses feuilles à infuser ne montre ses premiers signes de faiblesse. 

Si l’on s’interroge un peu sur les records dans le domaine, ce n’est plus de centaines… mais de milliers d’années qu’il faut parler ! En faisant un tour du côté de Lincang (Yunnan, Chine), vous pourrez vous émerveiller face au gigantisme d’un théier… dont l’âge est estimé à 3000 ans (source). Seul Michel Drucker l’aurait vu sous forme de jeune pousse. 

Sur place, évidemment, l’on ne traite pas ces trésors n’importe comment. La culture du thé s’avère aussi sacré que la cérémonie relative, en Chine. Il faut d’ailleurs s’armer de courage pour regagner ces contrées verdoyantes, celle où se trouve l’antique Camellia Sinensis : quelques 10 000 hectares de jungle s’y étendent à perte de vue. 

 

Le thé : est-il toujours sacré ?


Le thé garde une certaine aura mystique selon les coutumes. Mais il est certain qu’une grande partie des consommateurs occidentaux ont perdu ce rapport subtil avec les fameuses infusions. Même en Angleterre, si l’on met les clichés de côté, elles n’ont pas une place aussi centrale qu’auparavant. L’athéisme gagne beaucoup de terrain. Non, ce mot ne désigne pas le rejet du thé 😉. Ce que l’on veut dire, c’est que le sacré est de plus en plus négligé, au profit du profane : les objets, les aliments sont considérés comme tels, sans dimension spirituelle

 

Le thé : une approche propre à chacun(e)

 

Cela dit, tout le monde cultivera sa propre approche. Sans forcément ritualiser votre consommation, vous pouvez profiter des vertus apaisantes de ce breuvage pour mieux supporter les remous d’une journée compliquée. Si vous êtes séduit(e) par la méditation… alors les infusions ont de quoi vous accompagner. 

Il est aussi possible, tout simplement, de profiter du bon goût dont les feuilles séchées sont le vecteur. L’équipe d’Odyssey se fait un plaisir de marier plusieurs ingrédients et leurs nutriments. Notre exotique Dream Jungle offre les subtilités du rooibos, de la pomme et du chanvre, par exemple !

Voilà ce qui rend le thé aussi exceptionnel. Il n’y a pas qu’une seule manière de l’apprécier. Mais il est toujours à la hauteur de nos attentes. À condition de bien choisir, évidemment.

 

Des origines à la diffusion : le voyage controversé 


Ce qui est certain, c’est que les Chinois ont bouleversé le rapport de l’être humain à la boisson en mettant le thé au point. Pendant plusieurs siècles, on ne le connaissait véritablement qu’en Asie, même si certains récits de voyage occidentaux en ont évoqué l’existence.

Puis il a été importé par les navigateurs à l’époque des grandes découvertes. Quels navigateurs, demandez-vous ? Les sources que nous avons consultées ne sont pas toutes d’accord à ce propos. Hé oui, contrairement à ce que laisse penser Wikipédia, l’histoire ne coule pas toujours de source ! 

  • On lit parfois que les Néerlandais ont profité de leur place privilégiée le long de la route des Indes pour transporter des denrées issues de territoires reculés – le thé venant de Chine, en l’occurrence. C’était au XVIIe siècle. La « transmission » aux autres pays européens s’est alors opérée de manière naturelle et rapide.

  • Mais c’est également aux Portugais que d’autres accordent la « paternité occidentale » de ce breuvage, qui aurait commencé leurs transferts au XVIe siècle… et en partant du Japon, cette fois.

Évidemment, et à moins d’écrire un mémoire sur la question, la vérité à ce sujet ne revêt pas une importance capitale. Ce qui est sûr, en revanche, c’est que ces délicieuses infusions ont aussi conquis le cœur des orientaux.

 

Le thé : une valeur sûre, des origines à aujourd’hui


Nous espérons que ce petit voyage dans le temps – et autour du monde – vous a plu.

Il est essentiel pour nous de ne pas simplement vendre un produit, mais de lui donner du sens également. Nos thés CBD sont avant tout… des thés, justement, avec tout ce que cela implique historiquement et culturellement.

C’est une fierté de pouvoir perpétuer cette tradition planétaire en proposant des formules de qualité (ou même de quali-thé 😊). Profitons-en pour remercier celles et ceux qui, tant de siècles plus tôt, ont eu la merveilleuse idée de faire infuser ces merveilleuses feuilles

Alors, quel sera votre prochaine variante ? Dans tous les cas, n’hésitez pas à parcourir notre catalogue. Certaines recettes pourraient vraiment vous étonner. Et vous régaler !